La moisson législative été pauvre en personnalités élues, publiquement connues pour être expertes ou fortement sensibilisées au numérique.
Défis supplémentaires apportées par cette nouvelle législature : l’absence de majorité claire, qui peut se révéler être un obstacle à des prises de décisions efficaces et vigoureuse comme le nécessite la reprise en main de souveraineté numérique française et européenne, qui exige ambition et courage. Mais on aussi peut y voir une aubaine : celle de la nécessité d’un projet de concorde, sur le sujet de la souveraineté numérique qui, finalement, est parfaitement apolitique, car il se rapporte directement à la puissance française et européenne à la fois pour organiser une cyber paix et se protéger en cas de cyber guerres.
Cette nouvelle assemblée devra toutefois faire attention à ne pas surcharger un environnement législatif très encombré par des textes nationaux et des directives européennes récentes. Elle devra accorder les moyens nécessaires aux autorités dédiées pour administrer le cyber espace, protéger les entreprises, les citoyens, leur vie privée et leurs droits fondamentaux sur les réseaux. Il faut inventer un « digital European way of life », différent du « digital American way of life », car la bataille à venir, pour l’Europe, est celle de sa plénitude dans la fidélité à son histoire, et non celle de l’imitation d’une culture américaine, ou asiatique, en continuant à utiliser sans discernement les outils numériques qui ne sont pas les siens.
Rertrouvez nos propositions pour promouvoir une reconquête de la souveraineté numérique!